27
octobre 2021

Le Secrétariat technique du Comité Suprême Permanent des droits de l'Homme tient une audition des représentants de la société civile dans le cadre de la déclaration présidentielle de l'année 2022 comme étant l'année de la société civile

Le Secrétariat technique du Comité Suprême Permanent des droits de l'Homme a tenu une audition le 27 octobre avec des représentants de plusieurs organisations de la société civile. Cette audition s'inscrit dans le cadre de la déclaration du Président de la République parue en 2021 concernant la vocation de l'an 2021 comme étant l'année de la société civile. De même, ceci renforce le rôle confié à la société civile dans le cadre de la mise en œuvre, du suivi et de l'évaluation de la Stratégie Nationale des droits de l'Homme.
M. L'Ambassadeur / Alaa Rushdi, Secrétaire d'État adjoint du ministre des Affaires étrangères pour les droits de l'Homme et les questions sociales voire, humanitaires internationales ainsi que le Chef du Secrétariat technique du Comité Suprême, a souligné que nous assistons aujourd'hui à une nouvelle phase afin de construire un partenariat constructif, efficace et durable entre la société civile et le gouvernement.
Comme l'a indiqué M. l'Ambassadeur, cette phase se caractérise par trois critères cruciaux :
Premièrement : La déclaration du Président de la République promulguée le 11 septembre, que l'année 2022 sera l'année de la société civile. Son Excellence fait appel à la société civile afin de continuer à travailler dur et avec diligence aux côtés des institutions de l'État pour parvenir à un développement durable dans tous les domaines.
De même, son Excellence insiste sur le fait de faire divulguer la culture des droits de l'Homme. En outre, son Excellence confie au gouvernement le fait de renforcer la communication avec les différentes institutions de la société civile, et le fait de fournir toutes les facilitations pour la mise en œuvre effective de la loi réglementant la pratique du travail civil voire, de ses règlements d'application. Ceci reflète la volonté de créer un outil politique fort afin de consolider et d'activer le rôle de la société civile.

Deuxièmement : Le lancement de la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme a accordé une attention particulière à la société civile en tant que partenaire primordial dans le processus de promotion et de protection des droits de l'homme.
Troisièmement : La promulgation de la loi de l'an 2019 réglementant la pratique du travail civil, ainsi que ses règlements d'application, ce qui garantissent la liberté du travail civil voire, l'indépendance de la société civile en tant que partenaire essentiel pour parvenir au développement et diffuser une culture des droits de l'Homme dans la société.
M. l'Ambassadeur RUSHDI a souligné que le Comité Suprême sera soucieux au cours de la période à venir d'améliorer la communication et la consultation avec les organisations de la société civile pour discuter de toutes les questions, les sujets, les défis connexes de manière ouverte et constructive.

L'audition, qui s'est tenue aujourd'hui, a vu la présence de M. Ayman Abdel Mawgod, Ministre adjoint de la solidarité sociale pour les affaires des institutions de la société civile, qui a déclaré lors de son discours que le ministère travaille actuellement - en partenariat avec la société civile - dans le cadre de mettre en exécution la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme ainsi qu'effectuer les missions à accomplir que le Président de la République a cerné lors de sa cérémonie de lancement, voire, préparer une Stratégie Nationale de la Société Civile. Cette dernière a pour but d'intégrer les axes du partenariat avec l'Etat et les objectifs espérés pour les années à venir.
En outre, une autre stratégie pour le travail bénévole sera mise en œuvre ayant pour objectif de souligner le rôle central joué par les bénévoles dans le domaine du travail civil.
La session a également été marquée par la présence du M. le représentant Talaat Abdel Qawi, Président de la Fédération générale des ONG et des institutions, de M. l'Ambassadeur Mahmoud Karem, le représentant du Conseil National des Droits de l'Homme et des représentants de près de 50 organisations non gouvernementales.
Les participants ont salué le lancement de la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme, soulignant que la déclaration du Président SISSI de l'année 2022 comme l'année de la société civile est la preuve de l'appréciation de l'État pour la société civile et de ses dons perpétuels.
Ils ont également souligné l'importance de mettre en place des mécanismes de coordination et de communication entre les institutions étatiques, le Conseil national des droits de l'Homme et la société civile, car ils sont les angles du triangle chargé de mettre en œuvre la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme. Un certain nombre de propositions importantes ont également été avancées concernant l'activation de la déclaration du Président de la République concernant l'année 2022 considérée comme étant l'année de la société civile tout en insistant sur le rôle confié à la société civile dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie, du suivi voire de l'évaluation de sa mise en œuvre dans diverses régions afin d'identifier voire, de coordonner les besoins populaires avec les différentes parties et y répondre.